mercredi 29 novembre 2017

LES CANIVEAUX PLEURENT À COTONOU.



   


Les caniveaux sont en pleine souffrance dans la capitale économique du Bénin.
Construits pour drainer les eaux de surface, ils sont devenus de véritables dépôts d’ordures sauvages.

Sacs en plastique, épluchures de fruits, boîtes de conserve, restes de nourriture, pneus d'automobiles usés et ordures en tous genres y sont jetés.

Véritable décharge publique.
Eh oui , c'est à Sainte Rita, dans le 10ème arrondissement, en plein coeur de Cotonou.

Décharge publique disait-on, mais c'est de pire en pire. Toilettes publiques conviendraient mieux!
Tout y est. Vidanges à ciel ouvert.

Les caniveaux s'étranglent. Ils ne jouent plus leur rôle. Les eaux sont retenues par toutes les bizarreries.

Les eaux stagnent.Les matières se décomposent. La putréfaction génère des odeurs puissantes et nauséabondes.

Tout est en souffrance. Et l'environnement est en première ligne.

 Tout est foutu. Et pourtant, la réalisation de ce caniveau a coûté des millions.
Mais, depuis l’achèvement de sa construction, il n’a jamais été entretenu.
Il  est  maintenant chargé, surchargé et torturé par les actes d'incivisme.
Et tout ceci ne semble interpeller personne à quelque niveau que ce soit.

À quelques mètres de ce caniveau,poubelle géantes,siège d'insectes et de mouches se trouvent des restaurants,des maquis, à ciel ouvert.
 Dans cette puanteur,le commerce de nourriture se tient. Hygiène alimentaire, risque sanitaire, maladies,tout cela ne semble inquiéter personne.

A qui la faute?

Difficile  de pointer directement du doigt les auteurs de cette pollution lorsqu'on sait que poubelles et toilettes publiques sont choses  rares dans la ville de Cotonou.

 Les responsabilités semblent partagées.  L'autorité municipale est absente et les citoyens ne brillent guère par leur responsabilité. Ils sont plutôt champions de l'incivisme.

   

                            JYS

dimanche 19 novembre 2017

Haïti et Bénin: deux nations, un même  peuple.

                 

Le festival des retrouvailles Haïti-Bénin organisé par l'Association des Haïtiens Vivant au Bénin  (AHVAB ) a connu son épilogue dans la soirée de ce samedi 18 Novembre 2017.
Drapeaux d'Haïti, tableaux et oeuvres d'art, c'est le décor de la salle de l'espace TCHIF qui a servi de cadre à la conférence-débats  sur la bataille de Vertières.

Haïti est le pivot de la liberté des Noirs》a déclaré  le vice-président du Sénat d'Haïti, principal intervenant  de cette conférence.
Devant un parterre de personnalités des deux nationalités, Jean-Marie Junior Salomon s'est livré à un récit palpitant de la bataille de Vertières.

Le choix du 18 Novembre n'est pas fortuit. C'est en effet une date historique pour les Haïtiens.

Le célèbre combat de Vertières, dans le nord d’Haïti, qui a mis en déroute l'armée napoléonienne, s'est déroulée le 18 Novembre 1803.
Cette victoire a ainsi fait d'Haïti la première République noire, proclamée le 1er janvier 1804.

Le droit du sang étant plus fort que celui du sol, les Haïtiens n'ont pas oublié la terre de leurs ancêtres.
Ils  connaissent le Bénin et sont intéressés par son Histoire.

Mais, les Haïtiens ont  l'impression  que leurs frères  Béninois ne connaissent Haïti qu’à travers le dramatique séisme de 2010.

Durant trois jours, les  rencontres ont été riches en échanges culturels.
Les festivités ont pris fin dans une ambiance conviviale.


                                       JYS
LA SOIRÉE ENGAGÉE AU PALAIS DE LA DÉCOUVERTE .

       

                 Samedi 11 novembre, 20h30min ,  Ciel bleu éclair parsemé d'étoiles  et de nuages intermittents.
   30° Sur  Cotonou.

Sous un Palais aéré comme pour démentir les données météorologiques , on respire  de  l'air pur et adoucissant qui plonge dans un univers de  Parc sauvage reposant.

Mais revenons au Palais lumineux sous sa  toiture de chaume. Un palais disposé comme une croix.

Les invités s'installent progressivement .

21h déjà,  les  gens sont confortablement assis autour des tables..

Les uns à l'apéritif  rigolent.  Ceci  laisse   croire  qu'ils se rappellent    les vieilles histoires d'école.  D'autres   dégustent agréablement  leurs plats  aux goûts  et saveurs du monde.

 Les passions   se  déchaînent de part et d'autre.
L'impatience  se lit sur les visages pour  connaître la fameuse chanson engagée et son histoire.

Comme une star de la POP américaine , Didier Samson se présente  pour étancher la soif de l'impatience.

Il s'empare du micro, et  démarre  le décryptage.

 De ''la marche des troupes de Rhin," devenue  "La Marseillaise'' à ''Hasta Siempre''(en hommage à che Guevara ) en passant par ''le  Déserteur" de  Serge Reggiani,  "Ça ira" d'Édith Piaf, "La musulmane'' de Michel Sardou, et "Le Bûcheron" de F. Boukaka,  l'historien des la  chants  Didier Samson les a tous décortiqués.


L'historique  de la chanson engagée  a donné  lieu à des débats  passionnants ce soir au Palais de la Découverte.

Sourire  aux lèvres, visages   joyeux , tel est  l'état dans lequel les participants se sont quittés.

L'assistance s'est bien régalée et de bonnes impressions pouvaient se lire sur les visages.

Le prochain    rendez-vous, réserve certainement   des surprises  ragoûtantes.

                                    JYS